BAS RAVINS D'ALTITUDE
La Corse étant une montagne dans la mer, plus on monte vers les sommets, plus il faut descendre pour trouver des épaves intéressantes....
Au pied du toit du versant oriental de l'île, gisent quelques voitures sous la protection des châtaigniers centenaires.
Il m'est aisé de reconnaitre 4 "standards" Français des années 50/60.
Commençons par cette SIMCA P60, en mode "été/hiver"...
Elle a conservé son 526 AL 20 de 1961...
Sa voisine est bien blottie contre un immense châtaigner...Je reconnais reconnais facilement une PEUGEOT. 203 U6, fourgon tôlé.
Après une dernière salve, je me dirige vers les 2 autres habitantes de l'endroit, qui dorment entrelacees.
Si la Renault Dauphinoise, à droite, apparaît bien visible, sa compagne est ingérée par les buissons. C'est par l'arrière que j'identifie une Peugeot 404...
Une dernière serie de photos et je les rends à leur sous-bois.
Partons de l'autre côté de cette montagne visiter un autre site. Ici aussi, c'est une SIMCA P60 qui est la première à se présenter à moi....
A proximité gisent 2 couples de duettistes. Le premier est constitué d'une RENAULT 4 génération 1965/66 et d'une Deuche AKA de 1967
Le deuxième, d'une CITROEN Ami 6 break, et, plus surprenant, d'une BMW 1800 !
En fouillant les alentours, je tombe sur cette PEUGEOT 404, qui, tout comme la BMW, contemple le ciel...
La dernière habitante des lieux est aussi la plus ancienne. Il s'agit d'une CITROEN Rosalie 8A, et, vu la taille de l'arbre qui a poussé à l'intérieur, je me dit su'elle n'est pas arrivée hier....
Ambiance "Ile mystérieuse" pour le ravin suivant, à 2 km de la mer et déjà 400 mètres d’altitude... On se croirait presque dans un roman de Jules Verne... Les épaves sont très dégradées mais le décor sauve le tableau....
Le premier à se présenter est un SAVIEM SG2 éparpillé façon puzzle... J'en ai compté au moins 3 morceaux...
L'approche est difficile car en plus de la pente, les épineux et les broussailles sont hauts d'environ un mètre et je disparais à moitié à chaque pas....
50 mètres plus bas que la cabine du SG2, je tombe sur la benne... Elle lève les bras comme pour m'appeler mais je file vers une autre épave. Enfoncée dans son trou, j'ai failli passer par dessus sans la voir....
En m'approchant, je reconnais les lignes particulières d'une CITROEN GS....mais elle a bien souffert....
A peine le temps de souffler et je reprends la descente vers un truc complètement déformé...
Il faudra que j'arrive à sa hauteur pour reconnaitre une BMW E21, totalement froissée par sa chute d'une centaine de mètres...
Un coup d'oeil dans les abysses me permet de deviner ce que je pense être le poste de pilotage du SG2, à droite, et peut-être bien une 2ème BMW E21....mais cette fois la végétation et.... l'horaire auront raison de moi : je décide d'entamer la remontée à la surface, et j'ai encore 4 voitures à voir d'ici le "sommet"...
Les 2 suivantes sont beaucoup plus reconnassables : RENAULT 5 et PEUGEOT 104 !
Reprenant le chemin vers la sortie...
...je tombe sur un dernier couple, qui repose sous la surveillance du SG2
Celle de gauche bronze les pattes en l'air mais je reconnais tout de même une VW Polo mk2....
Quant à sa voisine, elle a tous les attributs d'une PEUGEOT 104 coupé ! C'est avec elle que je termine l'exploration de ce ravin abrupt et urticant....
Cap sur un ravin bien fourni puisque j'ai dénombre 17 véhicules, entre les années 50 et la fin des 70's.
Et encore, j'ai privilégié les épaves à peu près complètes parce que....
... mais il aurait fallu creuser !!!
J'attaque avec cette SIMCA 1307 S, modèle le moins répandu de la gamme 1307/1308
Contournant cette SIMCA, je me lance dans la descente. L'épave N°2 apparait. J'identifie une RENAULT Goëlette qui a bien souffert....
La N°3 semble avoir été déposée délicatement sur son lit urticant. Elle est quasi-complète. J'identifie une OPEL Olympia, version luxe de la Kadett B
La N°4 apporte une touche d'exotisme au plateau, puisque voici une TOYOTA Celica TA 22 !
Cette CELICA voisine avec un duo, constitué d'une FIAT Ritmo et d'une Deuche fourgonnette qui semble provenir des PTT...
Juché sur la Deuche, je jette un oeil un peu plus bas.... Tiens, une RENAULT 4....
Et meme 2 !
A proximité immédiate de ce couple de 4L, une PEUGEOT 203 traine derrière elle une CITROEN Ami 8 dézinguée...
11ème épave de ce ravin, une RENAULT Dauphine peu approchable...
Reprenant la descente, je découvre 2 nouvelles Dauphines, bien détériorées... L'une d'elles est une Gordini
14ème habitante des lieux, cette PEUGEOT 203 plateau joue les solitaires....
...tout comme sa voisine et parente la 404...
L'heure tourne et, sans plus attendre, je me dirige vers le dernier duo de ce ravin. Une autre PEUGEOT 203 plateau bouscule une SIMCA 1100...
Commencée avec une 1307, l'exploration se termine donc par une autre hirondelle, la boucle est bouclée !