SANCTUAIRES.......
En anthropologie religieuse un sanctuaire (de sanctus, « sacré») est généralement un lieu ou édifice rendu ou devenu sacré (c'est-à-dire 'appartenant à un Dieu') pour une raison ou l'autre.
Il peut alors être interdit aux profanes, et accessible seulement aux personnes 'sacrées' à la différence d'un temple classique construit pour être un lieu accessible en particulier aux fidèles, mais pas seulement à eux.
Les sanctuaires sont donc souvent associés à l'idée de pèlerinage.
Pour la première fois, des profanes (vous ) allez être autorisés à y pénétrer. Suivez le guide (moi )... Inutile de vous déchausser, ça pique..........
Le premier site est blotti le long d'une petite route de montagne... En passant en voiture, je n'ai rien vu de particulier... On m'avait cependant conseillé d'être attentif... C'est en reprenant le chemin à pied que j'ai remarqué un trou dans la végétation (à droite sur la photo)... J'ai passé la tête...puis le reste....et je suis entré dans une dimension faite de sons, mais aussi d'esprit. Un voyage au bout des ténèbres....la quatrième dimension...
Un premier coup d'oeil jeté autour de moi me permet de compter 3 Tractions et une avant-guerre bien détériorée... Sur leur gauche, 2 populaires des années 60 qui je décide d'ignorer pour l'instant car sur la droite des tractions, l'énorme roncier semble plein à craquer...
Sur la droite de ce couple de Tractions, les restes d'une caisse carrée que j'essaie d'identifier... Divers détails spécifiques laissent penser qu'il s'agit d'une Rosengart. Peut-être une LR49 1936....
A ses côtés, la troisième Traction est une 11 B, comme les 2 premières...
D'après son numéro de série, elle daterait de janvier/avril 1952. Ce serait donc une "malle plate"
Cette 11B m'apparait bien sympathique. Malheureusement, je me retrouve bloqué, les épineux l'ayant complètement encerclée.
C'est d'autant plus dommage qu'il me semble apercevoir un pare choc chromé, à gauche...Mais comment faire ?
Je décide alors de contourner le massif par la droite, en effectuant un détour d'une trentaine de mètres et en essayant de l'atteindre par l'arrière.
Et là.......
....m'apparait une forme inédite, bien posée sur ses roues....Oh oh, me dis-je à haute voix, ce n'est pas une Traction...
Une SIMCA 8 1100, reconnaissable à sa malle arrière incluant la roue de secours ! Au prix de quelques égratignures, je parviens à en faire le tour...
Alors que j'essaye de m'en approcher, je remarque une masse noire juste derrière elle.....
La voisine de la SIMCA 8 présente toutes les caractéristiques d'une traction, la 4ème du lot.
Devant l’agressivité des épineux, je décide de rebrousser chemin.
15 jours plus tard, je suis de retour sur la zone, avec des moyens humains (2 amis) et matériels adéquats ! Il faut se donner les moyens de ses ambitions !
Nous veillons toutefois à ne pas toucher le roncier donnant sur la route, afin de préserver la tranquillité des lieux...
Après une dizaine de minutes, nous commençons à y voir clair. Ce quatrième exemplaire s'avère être une 11 familiale (3ème vitre latérale et strapontins) d'après juillet 1952 (malle bombée)
Une fois la 4ème traction dégagée, nous attaquons la toilette de la SIMCA 8...
Avant/Après la toilette...
Après 2 dernières photos.....
...nous décidons de laisser cette Simca 8 tranquille. La nature reprendra vite le dessus et effacera les traces de notre passage.
Mais le mystère qui entoure sa présence en ces lieux sera désormais un peu moins épais que le maquis qui la protégera à nouveau des visites inopportunes.
Revenant à la réalité, nous partons à l'assaut du buisson situé derrière la traction N°3, dans lequel se laissait entrevoir un pare-choc chromé.
En arrivant par l'arrière, nous découvrons une PEUGEOT 403 de 1963 juchée sur une Simca P60.
La SIMCA....
...et la Peugeot
Vue de devant, après nettoyage, c'est cette 403 dont le pare-choc brillait à travers les ronces aux côtés de la Traction N°3...
Les vignettes prouvent que la voiture roulait encore en 1973 et 1974...
Avec précaution, nous continuons le débroussaillement du site. Progressivement, nous dégageons par l'arrière la traction N°3...
Le nettoyage d'un buisson voisin révèle toutes sortes de pièces éparses....
...et ce fossile qui fut peut-être à une Terrot T125 ETS dans une autre vie....
Une vue de la Traction N°3 avant et après le nettoyage, par dessus le toit troué de la Traction N°2...
Voilà, la visite est presque terminée...
Comme promis, avant de quitter ce lieu étonnant, je m'arrête un moment me recueillir devant les 2 dernières habitantes là-bas, derrière la Traction N°2......
Une Renault Dauphine sur le dos...
...avec une demi-SIMCA 1000 pour compagne !
En l'examinant, je me dis qu'elle ferait un bien joli bar d'appartement !
Après un dernier regard à ce tableau peu commun, nous quittons cet endroit à regret. J'y repasserai de temps en temps pour détailler plus tranquillement les morceaux de châssis aperçus çà et là, sous les ronces.
Un jour, tout cela disparaitra sans doute... Est-ce un bien ou un mal ? A chacun de voir....
Resteront alors ces quelques images pour s'extasier, s'offusquer où tout simplement témoigner...
Il est nécessaire de se dire que cette façon de se débarrasser des véhicules était l'usage, en Corse, jusque dans les années 70, faute d'alternative et qu'il serait tout simplement malhonnête de porter un jugement sévère sur un usage en cours il y a 40 ans.
Le deuxième site, coincé entre un chemin vicinal et un torrent, aurait dû n'être qu'un ravin parmi les autres.
Seulement voilà, l'âge et la diversité des modèles qui y reposent le classent sans conteste dans la catégorie des sanctuaires... A la fois proche et tellement loin de la civilisation, sa couverture végétale le protège des prédateurs pour longtemps...Instants privilégiés où le traqueur d'épaves se découvre archéologue....
Ce vestige fut une Citroën Traction dans une vie antérieure. Mais que ces temps semblent loin, à présent...
Il trompe sa solitude avec une soeur d'infortune, une deuxième Traction, un peu plus complète...
En me glissant dans l'habitacle, je déniche cette calandre-accessoire. A l'époque, il était courant d'enjoliver (et parfois d'enlaidir) les Tractions en leur greffant divers accessoires...sauf que celle-ci ne semble pas avoir équipé une Traction. Le mystère demeure....
Reprenant mon cheminement, j'atteins 2 nouvelles épaves. La plus complète des 2 me fait immédiatement penser à une Renault, mais je vais devoir m'approcher pour m'en assurer...
Bingo !
Cette voiture somme toute assez petite présente les caractéristiqyes d'une Celtaquatre
Surplombant ce couple endormi, un autre duo m'apparait. Une Peugeot 203 découvrable semble couver une Renault 4CV...
Avec l'arrivée prochaine du printemps, la nature reprend ses droits....
Ce duo est lui-même sous la surveillance d'une voiture que je suis dans l'incapacité d'identifier...
....et de ce qui fut une FORD Vedette
Cette pauvre Vedette voisine avec sa descendante (dont on peut dire qu'effectivement, elle est bien descendue !!!)
Une Vedette de la gamme SIMCA, équipée d'un rare toit ouvrant Vistadome... Probablement une Versailles...
Laissant cette Simca retrouver la paix.....
...alors que le jour décline peu à peu,en cette fin d'après-midi de février, je me dirige vers la dernière habitante de ce lieu qui attend sagement ma venue sur le sable, le long du torrent impétueux
.
Le petit jeu va consister à l'identifier. Le tableau de bord fourmille de détails intéressants, à commencer par l'encoche de la colonne de direction. Il s'agit donc d'une conduite à droite....
Au vu de la forme de la poignée du frein à main, de la planche de bord et quelques autres détails , il apparait que cette relique était une Rosengart, LR44 ou 62...
La nuit est désormais tombée en ce lieu insolite où dormant ces témoins d'une autre époque. On peut penser que ces voitures auraient mérité un autre sort si leurs propriétaires les avaient sauvegardées... Je préfère me dire qu'elles sont plus heureuses là où elles sont que recyclées en boites de conserves. Aujourd'hui, au moins, statues immobiles, elles apportent, à leur manière, leur pierre à l'édifice de l'aventure automobile en Corse.
Le troisième site nous plonge au coeur de la forêt. J'ai renoncé à comprendre comment ces voitures se sont retrouvées ici, à des lieues du village le plus proche, loin des chemins carrossables. Après tout, c'est certainement cet isolement qui les a préservées d'un destin plus tragique...
La gardienne du site, un peu en retrait des autres, est une Renault Dauphine R1090. Elle semble avoir craché son moteur... Sans doute fait-elle une allergie aux conifères qui l'entourent....
Tiens, il y a des chats sauvages dans cette forêt...
Une dernière photo....
...et je reprends l'exploration de la forêt. Heureusement, le chemin est balisé...
50 mètres plus haut, une forme familière m'apparait. Pas de doute, il s'agit à nouveau d'une Dauphine !
Progressant difficilement à travers la végétation dense, véritable rempart naturel contre les intrusions, je suis enfin parvenu à l'arrière de cette deuxième Dauphine...
C'est alors qu'en pivotant, je me glisse sous une énorme branche et je pénètre dans la "salle du trésor"....
Une troisième Dauphine m'attend sagement endormie sous les pins......
....mais c'est sa compagne qui attire mon regard.....
Il s'agit d'une Peugeot 201 B
Belles jantes, mais non d'origine....
Voilà. Après une dernière photo, je referme la porte de ce sanctuaire, en espérant que ces reliques y demeurent le plus longtemps possible, à l'abri des pilleurs de toute sorte.
Cap sur un terrain visité une première fois en 2010. Je n'ai jamais posté ces photos car je butais sur l'identification précise d'une des voitures, prise dans les ronces. J'ai quand même réussi à photographier quelques détails spécifiques et me faire une idée.
Cette idée était la bonne et j'ai contacté le club de la marque qui m'a indiqué le modèle exact, donc on y va !
8 voitures sur cette ancienne exploitation viticole, dont des avant-guerre et quasiment ma plus ancienne puisque datée de 1926...
Et lorsqu'on tombe sur ça....
...on a envie d'en savoir plus !
Alors, suivez le guide !
La première des 8 est un peu à l'écart des autres. Difficile d'accès, il m'est cependant assez aisé de reconnaitre une PEUGEOT 202 en version utilitaire....
Un peu plus loin, se dessine la silhouette familière d'une "caisse carrée"... Et plus précisément une CITROEN B14...Je décide de m'approcher....
Une dernière vue de cette B14 et je me dirige vers le gros de la troupe...
Une forme volumineuse se présente alors. Aucun doute, ces courbes et rondeurs sont caractéristiques d'une FORD Vedette 1ère série 1949/52.
Un coup d'œil sur les photos aériennes de l'IGN me révèle qu'elle était déjà là en... 1967 !
Encore une photo de cette Vedette et je poursuis l'exploration...
Je tombe sur une deuxième PEUGEOT 202,. Celle-là est une berline
Un coup d'oeil par delà cette PEUGEOT me permet d'apercevoir sur sa droite les formes caractéristiques d'un capot de RENAULT d'avant-guerre....
Il s'agit d'une petite Celtaquatre.... Quelques spécificités m'orientent vers un modèle ADC2 de 1936/37...
Rendant cette Celta à son linceul végétal, je me dirige vers sa voisine avec une curiosité non feinte.....
Quelle n'est pas ma surprise de tomber sur une CITROEN B14, la deuxième du site !
Si je m'écoutais, je passerais des jours à détailler, examiner ces reliques qui me raconteraient certainement ce que fut leur vie de labeur dans cette région de Corse où l'état des routes tempi fà devait mettre leurs organes mécaniques à rude épreuve....
Mais l'heure tourne et je dois songer à me retirer, j'ai 3h00 de route pour rentrer à la maison....
2 autos s'offrent encore à moi : la plus jeune du site et la plus ancienne... La première est une brave Deuche portant une immatriculation de fin 1962
Certains détails spécifiques semblent confirmer ce millésime.... Tiens, le propriétaire était fumeur.....
La deuxième m'a intrigué... Blottie derrière la Celtaquatre, elle repose sur ses roues mais la carrosserie a disparu,
Comment suis-je parvenu à identifier une Berliet ? Le moteur d'abord, la boite 4, le levier de vitesse, j'ai comparé avec quelques photos trouvées sur le net...
Restait à trouver le modèle. J'ai envoyé les photos à la fondation Berliet et ils m'ont répondu très aimablement en m'indiquant qu'il s'agit d'une Berliet VRC qu'ils datent de 1926...
Les plus anciens véhicules que j'ai trouvés à ce jour étant des Citroën B14, modèle présenté en octobre 1926, je suis donc en présence d'une de mes épaves les plus anciennes, puisqu'elle vient de fêter ses 90 ans au moment où je publie ces photos !
Allez, l'heure est venue de leur ficher la paix. Après 2 ultimes clichés d'ambiance, je repars comme j'étais arrivé, sur la pointe des pieds.....
Voici à présent un ravin qui, lui aussi, mérite le qualificatif de "sanctuaire", du fait de la qualité des voitures qui y reposent et de la sensation d'isolement qui règne en ce lieu.
En effet, elles sont 8, des années 30 aux années 60 à avoir été balancées depuis la route située 30 mètres plus haut, et elles ont roulé et sauté de rochers en rochers, ce qui explique à la fois leur état pitoyable et leur position peu académique.
Comme souvent, CITROEN domine les débats, avec 7 véhicules, dont un modèle particulièrement représenté...
Commençons avec une Traction 11 commerciale qui fait des acrobaties. Son numéro de série la date de 1955.
Je la contourne avec précaution et je reprends l'ascension
Une deuxième Traction se présente, presque écrasée par un autre véhicule couché sur le flanc.
Cet exemplaire est une 11 légère équipée du moteur "D", sorti en 1955...
Il va me falloir faire encore un effort pour grimper au dessus de ce véhicule, si je veux l'identifier... J'ai bien une petite idée mais je veux en avoir le coeur net.
Au loin, le clocher du village me rappelle qu'il est midi... Tant pis, le repas attendra, je dois savoir !
Au prix d'une lutte acharnée avec les épineux, je parviens enfin à contourner la bête par l'arrière et, parvenu au dessus, Bingo ! C'est encore une Traction, la 3ème du site....et encore une version longue ! Probablement une version familiale, au vu du plancher décalé, destiné à recevoir les strapontins....Mais la végétation m'empêchera d'accéder à l'arrière de la voiture.
Poursuivant l'exploration de ce lieu insolite, je tombe un peu plus loin sur un nouveau véhicule. Cette fois, ce n'est pas une Traction mais une "caisse carrée", symbole de l'automobile des années 30...
Un coup d'oeil à l'intérieur me révèle un environnement connu : je suis en présence d'une Rosalie. Eh oui ! Encore une Citroën ! Le réservoir placé dans le compartiment moteur est spécifique des versions 8 cv
Déjà sonné par ces découvertes inattendues, je me décide à explorer la totalité des lieux accessibles de l'endroit car je me dis qu'il abrite peut-être d'autres trésors...
De retour au niveau de la Traction N°1, j'entreprends de gravir un amas de rochers, frontière naturelle entre les 2 parties du ravin et, parvenu "au sommet", un panorama une fois de plus surprenant s'offre à moi...
Encore une Traction ! Sans hésiter, je décide de me jeter à ses pieds, d'autant qu'il me semble qu'elle n'est pas seule.... De plus en plus intéressant, ce ravin !
Arrivé à sa hauteur, je m'aperçois que c'est encore une "longue", en l'espèce une familiale ! 3 Tractions "longues" dans le même ravin ! Etonnant !
Contournant cette familiale par l'avant, mon regard est attiré par une nouvelle épave, gisant sur le dos, à peine 5 mètres plus loin...
Nom d'une pipe ! Une traction ! ça en deviendrait presque lassant.....celle-ci est une "légère" à malle plate.
Pas grand chose de plus à en tirer.... Je me glisse derrière cette relique et je découvre les 2 dernières habitantes de ce ravin. Alignées l'une derrière l'autre, on pourrait penser que la blanche vient de doubler...
Premier constat : pas de tractions ici ! De plus, je note que je suis en présence de la plus jeune et de la plus ancienne épaves du coin ! Si l'avant-guerre au premier plan révèle certainement un torpédo Français, la berline blanche m'interroge davantage. A ce stade, je penche pour une FORD Anglaise mais je devrai m'approcher pour en savoir plus..... Pas facile, en effet, de s'y retrouver, au milieu des Zéphyr, Zodiac et autres Corsair ou Consul...
Un coup d'oeil à l'intérieur renforce l'idée que je suis en présence d'un "English Ford product" mais lequel ?
Qui sait ? La solution viendra peut-être du compartiment moteur. Au prix de quelques contorsions, je parviens à contourner la voiture...
...et là, plus de doutes ! la plaque châssis rivée sur l’aile droite recèle suffisamment d'informations pour que j'identifie une FORD Corsair, modèle construit dans l'usine FORD D'Halewood entre 1963 et 1970. Encore un modèle "exotique" qui a circulé en Corse !
Sur le fragment de plaque d'immatriculation arrière, on peut lire "VH" et deviner un "7", j'opte pour le "75" d'un villageois revenu vivre au pays, ce qui daterait la voiture de début 1969.
Quant à sa voisine, elle s'avère être une CITROEN AC4 torpédo....mais elle a bien souffert....
2-3 dernières photos et je quitte ce lieu étonnant, un de plus !
Le site qui va suivre est lui aussi étonnant : une bonne dizaine d'autos de tous âges, des années 30 aux années 60, dépouillées puis regroupées, empilées au fond d'un terrain isolé, comme attendant la presse qui n'est jamais venue...
Je vous emmène sur l'un des derniers sanctuaires de l'île de beauté.
La première de ces reliques est une Aronde à calandre "Moustache", génération 1954/56, en version 2 portes
A proximité repose une RENAULT 4CV perchée sur ce qui ressemble à une PEUGEOT 203 mais en plus gros... Je bute sur ce modèle.... Peut-être une Hotchkiss....
Dans l'attente, je décide de poursuivre l'exploration du terrain et je laisse ces 3 reliques à leur méditation...
Pas de souci pour reconnaitre une FORD Vedette 1ère série, à dos rond...
ni une PEUGEOT 402, même si la ligne "fuseau" à pris cher, ici...
En revanche, il m'aura fallu me creuser la tête pour reconnaitre une CITROEN Ami 8...
Un peu plus loin, je tombe sur un sandwich, composé d'une tranche de RENAULT Dauphine, une de SIMCA Aronde et une DKW F11 dans le rôle du jambon....
Il ne m'a pas été possible de photographier l'autre extrémité de ces 3 véhicules, la faute à une CITROEN Rosalie qui jouait les monte-en-l'air
Derrière cette Rosalie, O surprise ! Une deuxième DKW ! Moi qui n'en avais trouvé qu’une en 17 ans de chasse, en voici 2 d'un coup !
Avant de quitter cet endroit étonnant, je m'arrête saluer celle qui, fidèle comme le chien du berger, veille sur ce troupeau.
Je repasserai pour prendre le temps d'identifier ce qui doit l'être. Le roncier n'a pas livré tous ses secrets.